Des orgies des ogres aux mamours des vautours.

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« Un dictateur n’a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi »

François Mitterand
Robert Walter

Selon Mark Twain, Dieu créa le paradis à l’image de Maurice. Mais ça, c’était avant. Il en est passé de l’eau sous les ponts depuis ! Ce pays est aujourd’hui tout, sauf un paradis. L’image est devenue mirage, une nébuleuse dans le rétroviseur de notre conscience. À croire que Dieu nous aura repris ses faveurs pour nous abandonner aux ardeurs d’insatiables suppôts du démon.

Notre pays porte les stigmates de tous les gouvernements qui se sont succédé. Les plus grands coupables, bien évidemment, sont ceux qui, à un moment ou à un autre, ont tenu ses rênes.  Nous avons aussi, comme population, notre part de responsabilité. Nous avons regardé ces bêtes féroces renier leurs promesses, s’enrichir honteusement, endetter notre pays, appauvrir sa population, gaspiller ses ressources, détruire sa flore, défigurer ses paysages, hypothéquer l’avenir de nos enfants sans broncher.

Nous n’avons jamais porté notre attention plus loin que ces différentes portées d’une même et dégoûtante coucherie.  Nous avons permis à des jocrisses de tourner notre parlement, qu’on ose encore dire « temple de la démocratie », en dérision. Un épouvantail se disant speaker, pour plaire aux führers du jour, aura privé une population de réponses auxquelles elle avait légitimement droit. Espérons que ce péché hante ses sommeils jusqu’au dernier.

Aujourd’hui, au moindre signe de soulèvement, nos dirigeants nous montrent leurs crocs, comme pour nous intimider. Ils ont profité de notre largesse et sont devenus des enfants gâtés. Ils n’acceptent plus la contradiction et pensent que les urnes leur ont conféré l’omnipotence.  Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est que nous sommes déjà au pied du mur et que nos seules alternatives sont désormais résister ou mourir. Et mourir n’est pas dans notre liste de souhaits.

Donc, attendez-vous, goulus de la crétine cuisine, à devoir descendre de votre piédestal pour affronter la furie de la population. Au lieu de vous faire tout petits avec 28% de votants qui vous ont soutenus, vous affichez une arrogance démesurée. Le peuple se souviendra que devant notre infortune vous nous avez, sans pudeur, étalé vos orgies et vos mamours.

La seule espérance pour notre république serait que la race de politiciens à laquelle vous faites partie disparaisse à jamais de la surface de notre terre.


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