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Cette histoire de terres, ça sent l’éther
L’arnaque et la magouille à plein nez
Un renvoi d’ascenseur à cent à l’heure
Un bel air de connivence effrénée
Humez tous ces parfums de scandales
L’argent n’a pas d’odeur, on le sait
C’est du propre ! toutes ces mains sales
Des gouvernants qui échappent aux procès
Ils embobinent et embrouillent sans scrupule
Ils dynastisent et s’enrichissent à l’excès
Tous ces gros pontes et ces petites crapules
Les voleurs n’attendent pas le nombre des années
Dans les antichambres et les cuisines
Les appétits voraces sont toujours affamés
Amants et maîtresses, cousins et cousines
Bouches ouvertes et ambitions démesurées
Des parents par-ci, des arpents par-là
C’est le lot des puissants et des malfrats