Israël retrouve son statut d’observateur à l’Union Africaine

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Yair Lapid, le ministre israélien des Affaires Etrangères, saura-t-il ménager Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union Africaine?

Israël a obtenu le statut d’observateur à l’Union africaine (UA), qu’il réclamait depuis des années, selon l’AFP qui a confirmé la nouvelle auprès des deux parties ce jeudi 22 juillet. The Jerusalem Post a aussi confirmé la nouvelle en se référant à l’annonce du ministère israélien des Affaires étrangères.

« C’est un jour de célébration pour les relations israélo-africaines », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid. Selon des communiqués de l’organisation panafricaine et de la diplomatie israélienne, l’ambassadeur d’Israël en Éthiopie, Aleleign Admasu a présenté jeudi ses lettres de créances au président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat,

« Cela corrige une anomalie qui a perduré pendant près de deux décennies et représente une partie importante du renforcement des relations extérieures d’Israël », s’est félicité le ministre israélien des Affaires étrangères dans un communiqué. Israël, autrefois membre observateur de l’OUA jusqu’à sa dissolution en 2002, avait perdu son statut au sein de l’UA nouvellement formée suite aux pressions de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

La Palestine déjà observateur à l’UA

Depuis 2016, Israël cherchait à retrouver le statut d’observateur auprès de l’UA. L’Autorité palestinienne avait obtenu ce statut en 2013. La Palestine bénéficie d’importants soutiens, notamment dans le conflit israélo-palestinien. Israël entretient des relations avec 46 pays africains « et a « des partenariats de grande ampleur et des coopérations dans de nombreux domaines, y compris le commerce et l’aide », selon le texte.

« Cet exploit diplomatique est le résultat des efforts du ministère des Affaires étrangères, de la division africaine et des ambassades israéliennes sur le continent », a déclaré Yair Lapid soulignant qu’« il s’agit d’une mesure corrective à l’anomalie qui a prévalu pendant près de deux décennies et constitue un élément important du renforcement du tissu des relations étrangères d’Israël ».

En mai, Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l’UA, avait « condamné fermement » les « bombardements » israéliens dans la bande de Gaza ainsi que « les actions de l’armée israélienne, y compris les évictions illégales, continues et par la force de Palestiniens de leurs foyers à Jérusalem-Est (…) en flagrante violation du droit international ».

Dans son communiqué jeudi, le président de la Commission souligne que l’UA « a été très claire sur sa position selon laquelle, dans la question de la Palestine et d’Israël, une solution à deux Etats est nécessaire à une coexistence pacifique ».


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