Fiction identitaire : ces Mauriciens fiers… de ce qu’ils ne sont pas !

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En quoi le communalisme, ce terme désignant des favoritismes pratiqués sur des bases communautaristes, serait-elle « scientifique » ? Quand bien même que le savoir-faire en la matière requiert quelques aptitudes, pour la manipulation des masses ignorantes notamment, il repose essentiellement sur l’entretien de quelques illusions dont font commerce les charlatans et les escrocs. On en trouve à foison, dans presque toutes les fonctions de représentation, en particulier chez les rabatteurs et exploitants du vote populaire.

Entre le Bihar au nord, et le Kerala, sur la côte de Malabar au sud, il y a plus de 2 000 kilomètres et des pratiques culturelles distinctes. Or, à Maurice, ceux provenant du Bihar se proclament Malbar ou Laskar.

Dans l’émission au Cœur de l’Info sur Radio Plus le jeudi 9 juillet, Nawaz Noorbux cuisine Bissoon Mungroo. La société de ce dernier, qui se proclame fidèle serviteur d’Anerood Jugnauth, figure parmi celles qui ont obtenu un contrat d’importation pour la fourniture d’équipements et accessoires au ministère de la Santé durant la période de confinement. Face à l’insistance du journaliste de Radio Plus, Bissoon Mungroo adopte la position victimaire : on s’en prendrait à lui « parski mo enn malbar », avance-t-il. Noorbux décide de faire front. Lui-aussi a des ancêtres venant du Bihar, répond-il à son interlocuteur qui bat en retraite sur ce registre. Cherchez l’erreur.

Les deux, Bissoon Mungroo autant que Nawaz Noorbux, revendiquent une identité qui n’est pas la leur ! En réalité, les deux ont fait la démonstration de cette ignorance qui accable bien des Mauriciens. Car, aucun des deux n’était dans la vérité. Même si, dans la conception populaire, le terme « Malbar » est censé désigner l’individu hindou dont les ancêtres seraient originaires de l’État du Bihar, cette conception est erronée puisqu’elle défie la géographie.

En effet, le Bihar, cet État pauvre du nord de l’Inde qui a toujours été un grand pourvoyeur de bras en Inde comme à l’étranger, n’a absolument rien à voir avec la côte de Malabar d’où proviennent une autre catégorie des ancêtres des Mauriciens. Et là encore, il y a généralement méprise puisque l’on associe un peu trop aisément les Tamouls à cette région, alors que ce serait plutôt celle de la provenance des Lascars !

C’est ainsi que l’on passe aisément d’une méprise à une autre puisque, d’une part, au plan géographique, la côte de Malabar, connue aussi à l’époque de la Compagnie des Indes comme « la côte des Épices », faisait toute la côte sud-occidentale du Deccan incluant le nord du Kerala, dont on sait qu’elle était déjà depuis le XIVe et XVe siècle à forte proportion de population musulmane. Et l’on s’aperçoit aussitôt que l’on désigne à tort l’ensemble de nos concitoyens musulmans avec le vocable « Lascars », car ce terme désignait ces navigateurs initialement basés à Julfar1 qui assurait le pilotage des voiliers occidentaux qui s’introduisirent dans l’océan Indien après la première expédition de Bartolomeu Dias2, précédant de dix ans celle plus célèbre de Vasco de Gama. Ceux-là, puisque c’est parfaitement établi aujourd’hui, sont ceux qui naviguaient dans cette partie du monde avant même la naissance du Prophète de l’Islam3 et assuraient les liaisons commerciales entre l’Inde et des contrées arabes jusqu’à la Syrie4, en passant par le Yémen et Oman.

On peut réaliser dès lors, même avec une notion sommaire de la sociologie, que les Mauriciens ont opéré un raccourci, à partir du siècle dernier, pour s’identifier à des références communautaristes initiales, soit celles provenant de la période coloniale française. Ces positionnements identitaires traduisant une mobilité vers des perceptions socialement plus valorisantes que les leurs dans la réalité sociale de leur époque. Ainsi, hindous et musulmans provenant de l’ancestralité biharie ont fondé une nouvelle légitimité sociale en empruntant d’une indianité commune avec les Malabars et les Lascars des origines !

A bien voir, ces conduites inconscientes révèlent surtout le charlatanisme qui sous-tend toutes ces structures qui prétendent assurer la transmission de traditions ancestrales et qui, en dépit du fait que celles-ci sont ancrées dans des régions spécifiques de l’Inde, consacrent un amalgame fondé sur l’appellation trompeuse du « Malbar » autant que du « Lascar ». Et à partir du moment où l’on considère que ceux-là qui auraient employé « des manoeuvres frauduleuses, pour persuader l’existence de fausses entreprises »5, pour se faire délivrer des fonds, des meubles ou des obligations », auront, « par un de ces moyens, escroqué la totalité ou partie de la fortune d’autrui », en l’occurrence les deniers de l’État, le Directeur des Poursuites Publiques pourrait avoir un bon petit lot à convertir en bagnards !

Créole: une réalité cousue de fil blanc

Les amalgames et les approximations ne sont pas du seul fait de ceux ayant des ascendants orientaux. On le retrouve également chez ceux se réclamant du Créole. Le terme est, depuis l’adoption de la Première Cédule de la Constitution, associé à la dénomination officielle dite « Population Générale ». Lors des dernières législatives, Parvez Dookhy, avocat mauricien inscrit au barreau de Paris et fondateur à Maurice du Ralliement Citoyen pour la Patrie (RCP) a fait sauter les verrous intellectuels qui avaient jusqu’ici figé cette conception grotesque dont les élus locaux s’accommodent comme autant les cancres avec leurs bonnets d’âne. Le postulat de Me. Dookhy est que le groupe dit « Population Générale » n’avait pas à être considéré comme la catégorie résiduelle, mais plutôt comme le groupe auquel tout le monde pouvait se référer, à l’exception de ceux qui convenaient à des identifications de nature religieuses (hindou, musulman) ou phénotypiques sino-mauricien) pour des besoins de représentation des minorités.

Hindous et musulmans provenant de l’ancestralité biharie ont fondé une nouvelle légitimité sociale en empruntant d’une indianité commune avec les Malabars et les Lascars des origines !

Le postulat de Me. Dookhy se conçoit fort bien en droit et, on ne se souvient d’aucune objection de la Commission électorale à Roshi Badhain qui avait publiquement affirmé qu’il se déclarerait de la « Population Générale »6. au plan de la sociologie, il fait voler en éclats l’amalgame des diverses communautés chrétiennes que l’on avait jusqu’ici regroupé dans la perception populaire sous le vocable « Créole », et sous la Constitution : « Population Générale ». Car, il s’agissait bien d’une escroquerie intellectuelle que d’amalgamer tous les métissages au fait de la créolisation. Et, quand bien même que l’on serait ministre des TIC, c’est comme céder à un toc que de venir agiter le Code Noir au parlement au prétexte de démontrer que nous serions « tous des humains ». On finit par croire que dans l’univers des puces, il est possible de limiter son cerveau à un bit7 !

Le fait créole n’est pourtant pas aussi complexe que l’on voudrait faire accroire. Il est même d’une banale simplicité si l’on s’en tient à sa désignation initiale : la personne d’ascendance européenne née dans une des anciennes colonies intertropicales. Mais, on juge convenable aujourd’hui de dire « Franco-Mauricien », alors que le vocable relève davantage de la litote du complexé incapable de s’affranchir autant de ses frustrations que de ses ignorances du Blanc. En effet, on peut encore en 2020 créer la surprise en affirmant que, quand bien même qu’il aurait la peau blanche, Paul Bérenger est un Créole !

Portraits croisés: Stephan Toussaint n’a toujours pas trouvé le Zako de Joanna Bérenger et Deepak Balgobin tente d’exorciser ses diables blancs qui s’avèrent des créoles tout à fait authentiques.

En effet, le grand-père maternel de Paul Bérenger, Auguste Esnouf8, fait partie de ces illustres créoles dont la renommée en tant qu’homme de lettres, comme celui de l’ingénieur civil, résiste au temps. Les Esnouf sont reconnus à Maurice comme une famille créole depuis avant même la Révolution française et d’ailleurs, André Maure l’affirme dans ses « Souvenirs d’un Vieux Colon à l’Ile Maurice », qui couvre la période de 1790 à 1810. Aussi, croyant qu’il allait embarrasser le père et la fille Bérenger, le ministre Deepak Balgobin n’aura fait que révéler au parlement, sinon ses incapacités à conjuguer l’histoire du pays et sa sociologie, au moins ses phobies de diables blancs qui polluent son imagination.

Pourtant ce n’est pas si difficile de blâmer Paul Bérenger sans que l’on ait à faire un argument de son épiderme. Il faut que les tares de la stupidité ait complètement dénaturé l’ADN d’un individu pour qu’il soit incapable d’aligner quelques bourdes plus réelles que supposées du Leader du MMM, comme par exemple sa succession de défaites électorales, ou encore celui d’avoir extrait Anerood Jugnauth du Parquet pour en faire son paravent hindou en 1982 ! Mais, de toute évidence, le ministre Balgobin n’y parvient pas. Son Code Noir a buggé.

On aura compris que le bestiaire politique à Maurice n’a rien du gladiateur qui combattait les bêtes féroces dans l’arène ; nos prétendues bêtes politiques s’offusquent désormais des invectives qui leur sont adressées. De l’âne rude au lion brouteur de cotomili, la bête politique s’est mué en animal partisan, ses attributs perdus au profit de susceptibilités cultivées aux Casernes par des galonnés aux ordres. Et quand bien même que le Toussaint danseur et sportif prenne la mouche pour un prétendu « Zako », que l’on ne retrouve toujours pas au Hansard, cela ne change rien à la démonstration de certaines limitations des capacités cérébrales. Car, n’est pas singe qui veut ; le primate est aussi rusé que la nature bien faite… Ainsi, la nature pourvoit l’animal d’une queue au derrière, alors que le ministre se donne en spectacle avec sa tête-à-queue !

Plus sérieusement, dès que l’on parvient à comprendre qu’il n’y a chez les blancs que d’authentiques Créoles, on réalise que les Mauriciens ont développé l’art des fausses appellations et, ce que les chercheurs britanniques qualifient de « misnomer » sert souvent, sinon tout le temps, à camoufler des stratégies de mobilité sociale. Comme, par exemple, l’amalgame pour les blancs de se voir regrouper sous l’appellation de « Franco-Mauriciens », alors que certains noms comme Taylor ou Bathfield ont des résonances bien anglophones qui nous indiquent des Créoles dont les ancêtres étaient originaires de la Grande Bretagne. Il s’agit du même phénomène que le descendant du Bihari qui se proclame « Malbar », avec la différence toutefois que l’on ne verrait pas un Tim Taylor se réclamer d’une ascendance erronée pour se proclamer d’une identité usurpée.

Depuis Pierre Bourdieu, nous comprenons mieux les théories de l’habitus, ces schèmes de la perception sociale qui vont faire, entre autres, qu’il y ait des phénomènes de classe qui rendent quelques prétentions inutiles dans certaines catégories sociales. Pour ceux qui, à Maurice, n’ont pas de formation formelle à la sociologie, il leur suffit de comprendre que le club Faucon n’existant plus, il en a résulté un apport de sang neuf au Dodo Club… De la même manière que le déclin du Vaish Mukti Sangh a favorisé l’essor de la Hindu House !

On peut ainsi réaliser par la même occasion que le « misnomer » sous-tend aussi l’action de ceux qui voudraient s’affirmer Créoles par le biais d’Affirmative Action. Alors qu’ils sont riches de métissages multiples avec les divers groupes d’ascendance orientale principalement, ceux qui se proclament Créoles se réfèrent à une ascendance africaine ou malgache, par réaction surtout aux différentes formes d’ostracisme dont ils font l’objet par une administration gouvernementale à forte composante hindoue. Ce groupe croit trouver dans l’église catholique, le soutien institutionnel apte à assurer sa représentation auprès du gouvernement.

Le diocèse de Port-Louis peine, cependant, à assurer ce rôle qui n’est pas vraiment le sien au sein d’une démocratie républicaine. Mais comme les gouvernements pêchent par des exceptions aux valeurs républicaines, ils offrent de la marge autant aux rabatteurs de votes dans les franges orientales de la population et permet aux politiciens issus des rangs métis de se poser comme interlocuteurs privilégiés entre l’évêché et les structures politiques.

Ce n’est donc pas avec ce type d’encadrement structurel que nous verrons ces métis entreprendre demain la démarche de réclamer leur passeport indien de reconnaissance diasporique, c’est-à-dire d’être admis au sein de la grande famille indienne mondiale des « People of Indian Origin ». Le PIO est pourtant bien une démarche initiée par George Fernandes, homme politique indien aujourd’hui disparu, mais dont la vision fait toujours prospérer l’Inde appauvrie durant des siècles par ses fuites de bras et depuis la fin du siècle dernier par la fuite des cerveaux.

La communauté des métis à Maurice est encore affectée par la hiérarchie de ses castes établie à partir d’une double déclinaison entre, d’une part, les marqueurs de la réussite socio-économique et, d’autre part, dans une moindre mesure aujourd’hui, les marqueurs épidermiques et culturelles émanant des conditionnements du Code Noir et des références plus valorisantes quand elles ont des sources occidentalisées.

Ce Mazanbik que l’on peine à nommer…

C’est devenu, à Maurice comme dans de nombreux autres pays, la morve qui pend au nez de toutes les institutions sociales et politiques. C’en est au point où même les prêtres métis peinent à nommer cette catégorie particulière. Car, se contenter d’évoquer des « descendants d’esclaves », (comme si les autres métis n’en seraient pas!), relève de ce même recours à la litote du « Franco-Mauricien » pour désigner le Créole à la peau blanche.

On n’ose pas parler du « Mazanbik », sinon sur le ton du mépris. Autrement, pour ses copains, il s’appelle « Nasyon ». Même dans le discours populaire, on se vantera de payer quelqu’un comme un « grand blanc », mais on ne supporte pas le « grand noir ». Quand bien même dotés de grandes qualités, on ne conçoit pas que le « Mazanbik » puisse être grand. C’en est au point où cela révulse même quelques-uns, avec la même vigueur que les homophobes éprouvent de l’aversion pour les homosexuels.

Les dénis politiques et institutionnels sont les barreaux qui tiennent efficacement captifs les « Mazanbiks ». On n’en parle jamais parce que cette société ne les nomme pas, et par là-même ne les désigne pas distinctement. Or, ceux que l’on peine à nommer sont justement ceux à qui l’on peut nier une identité distincte et de là leur nier aussi une reconnaissance institutionnelle.

Mais cette aversion n’est plus désormais le fait exclusif du Blanc. Ce serait donner dans la caricature. Mais c’est ce que certains élus osent néanmoins à l’Assemblée nationale. Et cela sous la tutelle d’un Speaker dont on sait que son attitude n’est pas exempt de reproches sur cette question. Mais, ce qu’il a osé quand il était en poste aux Etats-Unis n’équivaut-il pas à mépris du Noir alors que des Premiers ministres s’en vont éructer au prétoire des Nations Unies prétendant que ce pays attend la résolution des questions de souveraineté territoriale comme finalisation du processus de décolonisation ? Y a-t-il jamais eu un gouvernement depuis que ce pays est indépendant qui ait entamé un tel processus ?

Les dénis politiques et institutionnels sont les barreaux qui tiennent efficacement captifs les « Mazanbiks ». On n’en parle jamais parce que cette société ne les nomme pas, et par là-même ne les désigne pas distinctement. Or, ceux que l’on peine à nommer sont justement ceux à qui l’on peut nier une identité distincte et de là leur nier aussi une reconnaissance institutionnelle.

A l’exception des « Mazanbiks », les positionnements identitaires, même si elles assurent la base de légitimité de nombreuses revendications, reposent néanmoins sur des conceptions erronées. Ces erreurs révèlent alors les délires mythomaniaques qui affectent les Mauriciens dès lors qu’ils revendiquent une identité de groupe. On s’aperçoit que les membres de la plupart des groupes identitaires expriment leur fierté d’appartenir à des catégories plus fictives que réelles.

Toutefois, à force de vouloir être fier de ce que l’on n’est pas, on indique, sans s’en rendre compte, que l’on vit dans la honte d’être ce que l’on est !

Joël TOUSSAINT

1Aujourd’hui l’émirat de Ras-al-Kheimah. C’est le village natal d’Ahmed Ibn Majid (né en 1432), pêcheur et poète, reconnu comme le premier à avoir cartographié l’océan Indien. Avec le soutien des monarques de l’époque, il put établir une flotte basée à Oman. La prestation des « Lascars » consistait alors à piloter les voiliers occidentaux pour qu’ils négocient le Cap de Bonne Espérance et faire tout le pourtour de l’océan Indien jusqu’à Goa et la côte de Malabar plus au sud.

2Bartolomeu Dias doubla le Cap de Bonne Espérance en 1488 et remonta les côtes africaines pour aller jusqu’en Inde. Dix ans après, Vasco de Gama entreprit la même route. Quatre ans plus tôt, les natifs d’Amérique virent accoster Christophe Colomb… qui avait entrepris de se rendre en Inde !

3Le prophète Mahomet serait né à La Mecque en 571 et il est décédé à Médine en 632.

4Devenu orphelin à un très jeune âge, Mahomet fut confié à son oncle, un marchand dont la caravane allait jusqu’en Syrie et c’est ainsi qu’il eut ses premiers frottements avec des communautés juives et les premières communautés chrétiennes. (Mahomet, Maxime Rodinson, Editions du Seuil, février 1968, mai 1994)

5Article 330 du Code Pénal – Escroquerie: (1) Quiconque, soit en faisant usage de faux noms ou de fausses qualités, soit en employant des manoeuvres frauduleuses, pour persuader l’existence de fausses entreprises, d’un pouvoir ou d’un crédit imaginaire, ou pour faire naître l’espérance, ou la crainte d’un succès, d’un accident ou de tout autre évènement chimérique, soit au moyen d’un chèque tiré sur une banque à Maurice à l’ordre d’une personne ou au porteur sans provision suffisante au moment de sa présentation se sera fait remettre ou délivrer des fonds, des meubles ou des obligations, dispositions, billets, promesses, quittances ou décharges, et aura, par un de ces moyens, escroqué la totalité ou partie de la fortune d’autrui, sera puni de servitude pénale qui n’excédera pas 10 ans et d’une amende qui n’excédera pas 50,000 roupies.

6C’était en fin d’émission animée par Richard Maunick que Patrick Belcourt évoque le point soulevé par Parvez Dookhy. Roshi Badhain est alors confronté par l’animateur qui obtient cette réaction où il annonce qu’il se présentera comme candidat issu de la « Population Générale ».

7Le bit est un chiffre binaire, la quantité minimale d’information transmise par un message. 8 de ces bits composent un byte ou octet. Un mégabit contient environ 1 million de ces bits, et huit (8) mégabits (Mb) constituent un seul Megabyte (MB)

8Auguste Esnouf est surtout connu à Maurice comme poète et écrivain, avec notamment son roman écrit sous le pseudonyme Savinien Méredac. Mais le monde de l’ingénierie et des mathématiques se souvient de lui comme le concepteur de deux règles à calcul (slide rules), en l’occurrence le concretographe et un strutiographe, le premier servant à calculer le renforcement de béton pour le dallage et les poutres, et le deuxième servant à déterminer la charge pouvant être soutenue par une colonne ou un enjambement. Modern Instruments and Methods of Calculation, A Handbook of the Napier Tercentenary Exhibition, Ed. E. M. Horsburgh, London : G. Bell and Sons Ltd. And the Royal Society of Edinburgh.


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