Naufrage du Wakashio : Le Récit de la Mer Morte

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Arminiaud (MIO) Marie: “Koma dir mo ousi mo pé mor parey…”

Dans l’après-midi du 12 août, après une journée à sillonner le littoral sud-est pour nous mettre à l’écoute des riverains, pêcheurs et plaisanciers et tous ceux dont la vie est structurée par le rythme des marées et les ressources qu’elles procurent, nous avons la chance de recueillir le récit d’Arminiaud Marie, dit Mio.

Des pêcheurs aux plaisanciers, des marchands de colifichets aux chauffeurs de taxi, pour tout le monde, les perspectives sont obscures. Mio ne parle pas que pour lui, il a appris à considérer ceux qui, comme lui, peinent et persévèrent pour se réjouir quand leurs enfants accèdent à de meilleures fortunes.

Mio Marie: “Koma dir mo ousi mo pé mor parey…”

L’entretien que nous accorde Mio Marieet son fils Basil se déroule peu avant que le Premier ministre n’anime sa conférence de presse à Blue Bay. Cette conférence de presse pour laquelle des agents de police s’improvisaient videurs ayant pour consignes de n’y point admettre les journalistes de L’Express et de Top FM. Alors que d’un côté, le vraquier Wakashio, empalé sur les récifs, répandait son carburant et polluait le littoral, Pravind Jugnauth de l’autre, empêtré dans ses écueils politiques, répandait son fiel partisan pour avoir le bon rôle dans le journal…

Alors que l’odeur de pétrole corrompt les alizés du sud-est, le père et le fils célèbrent la mer pourvoyeuse de ressources essentielles aux gens de mer. Loin des propos arrogants des impuissants du pouvoir, Mio Marie et son fils nous gratifient d’une prise de parole authentique et empreinte de dignité.


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