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Une commission d’enquête pour faire la lumière sur la fraude alléguée au SIFB, c’est bien, mais les petits planteurs tiennent mordicus à leur revendication : il faut une étude systémique complète permettant d’évaluer l’ensemble de la structure financière du secteur cannier. La position des planteurs en ce qui concerne la Commission d’enquête sur SIFB n’est pas celle du refus, mais elle n’entend pas se contenter d’un scandale alors que l’ensemble du système en recèle tout plein.
« La manipulation des comptes des planteurs pour les priver de leur juste part de compensation pointe seulement vers le sommet de l’iceberg dans le secteur de la canne », affirme Sunghoon Kreepalloo, le président de la Small Planters Association. Aussi dit-il soutenir pleinement la demande de Commission d’enquête sur ce qui s’est produit, « Mais cela ne devrait pas s’arrêter ici ». (Lire notre article sur ce sujet)
S’il fallait trouver des scandales dans le secteur cannier, la liste pourrait être longue. Lors de leur rassemblement à l’auditorium Octave Wiéhé, le 4 novembre dernier, les responsables de différentes organisations régionales avaient évoqué les multiples difficultés auxquelles ils faisaient face depuis la pesée jusqu’au paiement des sous-produits de la canne.
Sunghoon Kreepalloo campe donc sur ses positions : « La résolution a été adoptée, et nous insistons qu’une enquête sur toute la structure financière est absolument nécessaire pour faire la lumière sur l’ensemble du secteur de la canne (production, fabrication, raffinage et ventes de tous les produits de la canne). Il faut une telle enquête pour étudier et recommander une distribution équitable, en toute transparence, de tous les revenus générés par le secteur. Il nous faut trouver une nouvelle configuration afin que cette industrie soit viable de manière durable pour tous les intervenants ».
